De retour de Paris, ravi du temps passé sur place vendredi et de la belle ballade de samedi qui s'est achevée aux alentours de 23h au premier étage de la Tour Eiffel. Après quelques frayeurs en début de course (alerte au tendon, maux de ventre), je ralliais le 50è avec un bon stock d'énergie en réserve. La stratégie que je m'étais fixée se déroulait comme prévue. Petit coup de moins bien jusqu'au Haras de Jardy (63è km) où je concède quelques places, puis j'amorce la traversée du Parc de St Cloud avec un gros moral et des jambes retrouvées pour terminer les 17 derniers kms en courant, gagnant 56 places sur ce dernier tronçon.
Bizarrement, c'est sur les derniers 30 kms que j'ai réellement pu apprécier la course. J'ai sur cette partie pensé au récent message d'encouragement que m'a très gentillement adressé Christelle Daunay et qui insistait sur la notion de plaisir en course. Je dois dire que sur cette portion effectuée dans la nuit noire, en solo par endroits, avec pour seul guide ma frontale et les rubalises, pris dans la tourmente des fortes averses, les pieds dans les flaques, j'étais dans un état de béatitude extrême. Enfin libéré de toute contrainte (je savais que j'allais terminer au contraire de l'année passée), j'ai déroulé sans forcer, relâché. Je me suis même raisonné à freiner l'allure à l'entrée d'Issy les Moulineaux pour garder un rythme qui m'amènerait sans encombre au pied de la Tour Eiffel.
Voici mes temps de passage et le classement correspondant, on notera le nombre important d'abandons au ravito du "53"
Bizarrement, c'est sur les derniers 30 kms que j'ai réellement pu apprécier la course. J'ai sur cette partie pensé au récent message d'encouragement que m'a très gentillement adressé Christelle Daunay et qui insistait sur la notion de plaisir en course. Je dois dire que sur cette portion effectuée dans la nuit noire, en solo par endroits, avec pour seul guide ma frontale et les rubalises, pris dans la tourmente des fortes averses, les pieds dans les flaques, j'étais dans un état de béatitude extrême. Enfin libéré de toute contrainte (je savais que j'allais terminer au contraire de l'année passée), j'ai déroulé sans forcer, relâché. Je me suis même raisonné à freiner l'allure à l'entrée d'Issy les Moulineaux pour garder un rythme qui m'amènerait sans encombre au pied de la Tour Eiffel.
Voici mes temps de passage et le classement correspondant, on notera le nombre important d'abandons au ravito du "53"
km 20 --> 2h02'18'' (536è / 1576)
km 47 --> 5h17'17'' (532è / 1489)
km 53 --> 6h10'22'' (506è / 1481)
km 63 --> 8h08'01'' (553è / 1352)
km 69 --> 8h55'11'' (532è / xxxx)
km 80 --> 10h18'08'' (497è / 1244)
Compte-rendu à venir après la journée de travail.
1 commentaire:
Hello ! Félicitations !!!
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